dimanche 30 mars 2014

Communiqué du NPA. Raclée confirmée pour le gouvernement ! Tous dans la rue le 12 avril !


Le second tour des élections municipales confirme la défaite du Parti socialiste avec plusieurs villes importantes basculant à droite. Derrière cette défaite, c'est bien la politique en faveur du patronat et des plus riches menée par le gouvernement depuis deux ans qui vent d'être sanctionnée dans les urnes et par une abstention une nouvelle fois historique. Ces élections marquent également une poussée inquiétante du FN qui gagne une dizaine de villes dont Béziers et Fréjus.
Le changement de personnel gouvernemental, annoncé pour demain, ne servira en rien car c'est bien de politique qu'il faudrait changer, ce que Hollande et le PS n'envisage évidemment pas. Au lieu des multiples cadeaux en faveur du Medef, tels le Pacte de responsabilité, il faudrait des mesures d'urgence en faveur du plus grand nombre, des classes populaires, contre l'austérité et le chômage, pour répartir les richesses, interdire les licenciements, ou la réduction du temps de travail. 
Face à cette situation, le NPA appelle à construire une alternative d’ampleur aux politiques de reculs sociaux et démocratiques que mène aujourd’hui le gouvernement et qui font le lit du FN. Ce combat ne sera gagné que par nos mobilisations. Pour cela, l'opposition de gauche au gouvernement PS-Medef doit avancer, et la gauche sociale et politique doit reprendre la rue. C'est cela que nous porterons, avec d'autres, dans la manifestation unitaire du 12 avril, "Maintenant ça suffit"

Pour télécharger le tract unitaire, cliquer ici

Au soir du deuxième tour


A Pessac, l'UMP l'emporte avec 840 voix d'avance et 28,4% des inscrits. Il y a eu 41,81% d’abstention au lieu de 43 % la semaine dernière. C'est un désaveu cinglant pour le PS, tant localement que nationalement.

Rousset a annoncé... qu'il sera candidat en 2020... et il vient de déclarer : “ Cette claque donne l'impression d'être au-delà d'une défaite, elle donne le sentiment, d'être vaincu. Je salue les nouveaux élus, et je veux leur dire que je travaillerai avec eux. ” 

Les élus changent... mais la cogestion à la CUB  et ailleurs va continuer, sans grand mal tellement les programmes sont compatibles et tellement ces gens-là mènent une même politique de concert depuis longtemps... tandis que les coups, eux, vont continuer à pleuvoir sur les petites gens, les quartiers populaires, les jeunes, les salariés, les chômeurs, les retraités...

Les idées et perspectives portées par la liste Pessac Alternative Anticapitaliste sont d'une actualité d'autant plus brûlante et nous avons à cœur de continuer à les faire vivre sur la commune et au-delà.

Nous vous tiendrons informés et, de votre côté, n'hésitez pas à prendre contact.


Isabelle Ufferte

lundi 24 mars 2014

Communiqué d’Isabelle Ufferte – Liste « Pessac Alternative Anticapitaliste »



Nous tenons à remercier les 1217 électeurs qui ont porté leur voix sur la liste Pessac Alternative Anticapitaliste pour faire entendre dans ces municipales une voix vraiment à gauche, indépendante des partis au gouvernement, pour combattre l’austérité, la droite et l’extrême droite - une voix proposant, au niveau local et national, des réponses anticapitalistes aux urgences sociales, écologiques et démocratiques.
Et nous savons qu’au-delà des 5,58 % des suffrages exprimés, ce que nous avons porté dans cette campagne et que nous continuerons à porter sur tous les terrains, a rencontré un écho bien plus large qu’il s’agit aujourd’hui de continuer à faire entendre.

jeudi 20 mars 2014

DIMANCHE 23, VOTEZ PESSAC ALTERNATIVE ANTICAPITALISTE !


Et si, au nom de la vie, on changeait tout ça ?



« Nous avons changé d'époque : l'éventualité d'un bouleversement global du climat s'impose. Pollution, empoisonnement par les pesticides, épuisement des ressources, baisse des nappes phréatiques, inégalités sociales croissantes ne sont plus des problèmes pouvant être traités de manière isolée. Le réchauffement climatique a des effets en cascade sur les êtres vivants, les océans, l'atmosphère, les sols. Ce n'est pas un « mauvais moment à passer » avant que tout ne redevienne « normal ».

dimanche 16 mars 2014

La question du logement : Un problème majeur pour les classes populaires

Promoteurs à l'affut...    

Tous les matins, à l’heure de l’embauche, il suffit de prendre la rocade pour être révolté par l’organisation anarchique de la société : des milliers de salariés qui habitent sur la rive droite vont travailler sur les zones industrielles de Pessac et Mérignac… Chaque jour, de la même manière, des travailleurs viennent du Bassin, du Blayais, du Libournais, du Médoc, vers la CUB.
Des heures de vie gaspillées, un gâchis économique, humain, et une pollution qui augmente régulièrement. Cela pose bien sûr le problème des transports collectifs, mais cela pose au moins autant celui de la distance toujours plus grande entre lieu de vie et de travail. Comment peut-il en être autrement quand le prix des loyers est tel dans les communes de la CUB que seuls les cadres et catégories professionnelles dites supérieures parviennent à s’y loger sans difficulté. Qu’on en juge : alors que dans la moyenne des villes les « cadres et catégories intellectuelles supérieures » représentent 9,2 % de la population, ils sont 18,4 % à Mérignac, 21,5 % à Pessac, 24,7 % à Talence, 24,9 % à Bordeaux…

Pour que chacun décide des affaires publiques !

Les communes seraient, nous dit-on, le premier étage de la démocratie… une jolie légende. Si les élus municipaux sont en effet les élus les moins éloignés de la population, les Conseils municipaux des grandes villes ne sont qu’une chambre d’enregistrement : tout est décidé ailleurs, les dossiers y arrivent ficelés. A de très rares exceptions près, le groupe majoritaire se contente de voter en bloc et sans débat au nom de la « solidarité majoritaire »... Quant aux groupes d’opposition, ils ne polémiquent que sur les sujets annexes mais partagent les fondamentaux. Rares sont les éluEs qui imposent le débat en combattant les politiques libérales comme le font les éluEs NPA. Ce n’est que quand la population s’invite dans les Conseils pour faire entendre ses revendications que la vraie vie s’y engouffre !